Arpège de Jeanne Lanvin

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Une mère, une fille, une fragrance ainsi qu’un arpège pour figer en l’éternité l’âge de raison. Trente ans, segment de la vie où la malice se dissipe sous les premiers faits de la femme : la délicatesse d’une nouvelle fleur éclose ; ainsi Jeanne Lanvin loue son amour à Marie-Blanche, dite Marguerite, sa fille, pour ses trente premières années.

Nous sommes en 1927. Un an plus tôt fût attribué à Jeanne Lanvin la légion d’honneur, elle qui a dû travailler dès sa treizième année à l’atelier d’une chapelière Rue Faubourg-Saint-Honoré, voit son travail récompensé. De là naît l’envie d’avancer, de faire autre chose, de faire plus : créer une nouvelle fleur à la senteur ignorée. Ce qu’elle désire : surpasser la Nature elle même à travers une fragrance d’exception.

Elle charge André Fraysse et Paul Vacher de lui faire humer “la perfection”. Soixante essences florales dont l’iris, le jasmin, la rose et la néroli forment les premières notes. Elles sont combinées à l’aldéhydé, le tout couché sur un lit d’ambre et de vanille. Et, lorsque Marguerite, passionnée de musique s’exclame en le découvrant “On dirait un arpège.” La légende est née. passionnée de musique s’exclama en le découvrant

Arpège est une explosion succesive de senteurs. Colette, amie de Jeanne, le juge “impeccable de modernité” quant à Louise de Vilmorin, elle l’érige en “un parfum musical qui murmure une chanson heureuse, un luxe raffiné, un miracle d’élégance.”

Sous les traits du décorateur et architecte français Armand-Albert Rateau, la fragrance prend le visage d’une boule noire cachetée d’un dessin léger aux lignes ambrées où l’amour filial prend sens. Une mère, une fille et l’aube d’une caresse – l’emblème de la maison. Pour sceller le tout, un bouchon à godrons doré à l’or fin.

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